Valérie JOUHAUD, Pierre-Yves DUWOYE, Gérard VANDENBROUCKE, Daniel MARCHEIX, Vincent JALBY, Florian REYNAUD.
Valérie JOUHAUD, Pierre-Yves DUWOYE, Gérard VANDENBROUCKE, Daniel MARCHEIX, Vincent JALBY, Florian REYNAUD.
Mesdames, Messieurs, Chers collègues,
En ma qualité de présidente de l’Adben Limousin, j’aimerais vous souhaiter la bienvenue et vous dire combien nous sommes heureux de vous accueillir à Limoges pour ce 10ème congrès des enseignants-documentalistes organisé par la FADBEN.
Je voudrais remercier en tout premier lieu les personnalités qui nous font l’honneur d’être parmi nous aujourd’hui :
Qu’il me soit également permis de remercier l’ensemble des partenaires qui rendent possible ce congrès :
Par ailleurs je remercie vivement les membres du comité scientifique ainsi que les intervenants qui ont accepté notre invitation et que vous aurez le plaisir de découvrir durant ces trois journées.
Enfin toute ma gratitude va d’une part aux membres du bureau national de la FADBEN dont nous connaissons tous l’engagement et d’autre part aux membres du bureau de l’ADBEN Limousin avec qui j’ai eu le bonheur de travailler à la réalisation de ce congrès.
L’ADBEN Limousin s’est engagée dans l’organisation de cette manifestation en proposant sa candidature en janvier 2014, lors du comité directeur de la FADBEN.
Et pourquoi pas Limoges ? Avions-nous intitulé notre présentation ! Il y avait dans cette candidature, certes un défi mais également et surtout une envie de promouvoir notre académie et notre région, une volonté d’affirmer nos convictions professionnelles, un besoin de faire connaître et reconnaître, encore et toujours, le métier de professeur documentaliste.
Le congrès, ce rendez-vous professionnel qui rythme nos carrières, nous voulions nous y confronter : nous avons abordé avec enthousiasme l’organisation, nous avons découvert nos compétences, nos limites parfois, et surtout nous avons partagé une belle aventure.
Aujourd’hui, après un an et demi de travail acharné, d’énergie dépensée, d’efforts déployés, vous êtes là et je vous remercie de votre présence car le congrès peut enfin commencer… C’est pourquoi j’ai l’honneur et la joie de déclarer ouvert le 10ème congrès des enseignants documentalistes de L’Éducation Nationale.
Bon congrès à toutes et à tous !
Je suis très heureux de vous retrouver, chèr(e)s collègues, à l’occasion de ce 10e Congrès des professeurs documentalistes, non sans une certaine émotion, tant l’organisation collective d’un tel événement suppose un engagement quotidien, tant il est très bon de se rencontrer au-delà de la multiplicité des échanges numériques, tant il est bon enfin de vous voir nombreux au rendez-vous !
Je tiens d’ores et déjà à remercier chaleureusement tous ceux qui ont permis que l’on soit ici aujourd’hui, à Limoges, pour trois journées que je sais déjà riches. Merci au comité d’organisation de l’ADBEN Limousin, avec à sa tête Valérie Jouhaud, présidente de l’ADBEN, merci aux membres du Bureau national qui ont participé à cette organisation, tout particulièrement Gaëlle pour la communication, Marie, Cyrille et Gildas pour les relations avec le comité scientifique et avec tous les intervenants, avec par ailleurs un travail de l’ombre qu’il faut saluer.
Il est bien sûr impossible d’ouvrir un Congrès intitulé « Enseigner-apprendre l’information documentation » sans parler de l’actualité pour la profession, quand bien même ce rendez-vous doit nous permettre de la dépasser, afin d’engager la réflexion sur le long terme. Le contexte de la réforme, nous baignons dedans, plus que jamais, entre les textes relatifs à nos obligations de service et la finalisation des nouveaux programmes. Certes, on peut avoir une lecture positive de ces textes, habitués que nous sommes à des évolutions très, très lentes.
Alors on se contentera peut-être d’une inscription de l’EMI, éducation aux médias et à
l’information, ou de compétences encore éparpillées dans les programmes disciplinaires, mais bien présentes, sans que l’on sache qui s’en chargera et quand. Mais on peut aussi s’interroger sur l’inégalité parfois portée par les interprétations au sujet de nos obligations de service, sans considération évidente qu’une séance d’information-documentation a la même valeur qu’une séance en EPS ou en histoire par exemple, en termes de préparation et d’évaluation. Cette interrogation est confirmée au sujet du traitement de l’information-documentation dans les nouveaux programmes. Alors oui, des éléments entrent d’une certaine manière, avec l’EMI, nouvel « Eldorado », mais avec une simple liste de compétences, sans notions, sans même l’ombre d’une progression, sans rien pour les élèves de 6ème...
Nous sommes nombreux à regretter qu’il faille attendre une minuscule avancée tous les vingt-cinq ans. Nous souhaitions tant parvenir aux moyens théoriques et pratiques d’une alphabétisation info-documentaire qui ne soit pas une « googlisation » des esprits ; sur les deux tableaux, paysage pédagogique et paysage informatique, la gifle peut être cinglante. La lenteur du changement fait que la problématique de ce Congrès peut nous renvoyer aisément à des questionnements posés depuis quasiment la création de la FADBEN, ou depuis le début des années 1990.
Mais les enjeux et les réflexions ont bien évidemment évolué largement, quand bien même certaines questions restent les mêmes : où en est aujourd’hui la didactique de
l’information-documentation ? Quelle(s) articulation(s) peut-on envisager entre savoirs scolaires, savoirs profanes, savoirs savants, culture(s) « jeune(s) » et culture numérique ? Qu’est-ce qu’une "compétence en information-documentation" ? Quelle(s) articulation(s) avec les savoirs issus des SIC, sciences de l’information et de la communication, et ceux qui sont enseignés à l’Ecole ? Qu’entend-on par pédagogie en information-documentation ? Quelles sont les démarches pédagogiques appropriées ? Quel(s) mode(s) d’évaluation de ces apprentissages envisager ?
Mais il ne s’agit pas seulement d’actualiser les réponses. Il s’agit bien plutôt de considérer la mise en perspective de ces questions, que l’on se posera encore dans trois, six, neuf ans, avec les évolutions observées, qu’elles renvoient à l’information, à la société de l’information, aux pratiques des élèves, à un ensemble complexe de problématiques sociales, économiques, politiques. Ce sont aussi les relations plus prosaïques entre ces questions et les tensions que l’on connaît dans la profession selon les origines personnelles et professionnelles de chacun chacune, selon les
priorités gestionnaire ou pédagogique qui, quoi qu’on en dise, sont une tension qui divise.
Conciliation, réconciliation et compromis, voici trois termes qui nous sont familiers, pour ne pas dire parfois que le compromis embrasse la compromission. Au lendemain d’un rejet des programmes par le Conseil supérieur de l’éducation (CSE), à la veille d’une journée nationale de mobilisation des opposants à la réforme du collège, nous sommes ici réunis à la fois dans et hors le temps pour voir comment dépasser les contraintes et cerner les évolutions théoriques de l’information-documentation, des champs de l’information et de la communication, en vue de réflexions pédagogiques et didactiques qui vont animer ces journées.
Merci à toutes et à tous, d’être ici aujourd’hui, pour ce week-end, aux intervenants, aux congressistes, dont nombre d’anciennes ou anciens présidentes et présidents de la FADBEN, merci à tous nos partenaires, universitaires, politiques, institutionnels, associatifs, syndicaux, merci à tous de nous soutenir et d’être présents pour cet événement.
C’est l’engagement professionnel, au-delà de l’engagement associatif, qui nous rassemble ce weekend. C’est ce que nous vivons quotidiennement dans nos établissements, en tant que professeurs documentalistes pour la plupart, en tant que formateurs, en tant que chercheurs. C’est notre motivation sans faille pour développer des approches didactiques et des démarches pédagogiques, qui nous amène ici pour partager, échanger, apprendre ensemble. Malgré de récents textes qui nous condamnent à une certaine immobilité, nous sommes heureusement convaincus du bienfondé de notre rôle. Continuons donc à avancer, sans découragement, mais avec la ferme conviction d’œuvrer pour la réussite des élèves.
Merci à toutes et à tous, je vous souhaite un très bon Congrès !
Mesdames, Messieurs, bonjour.
Je suis très heureux d’être ici, dans cette salle avec vous et de représenter Madame la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Madame Vallaud-Belkacem que vous aviez invitée pour ce congrès mais qui n’a pas pu venir aujourd’hui jusqu’à Limoges. Croyez bien que, vous le regrettez, je le regrette aussi, cela aurait été un honneur pour nous. Elle me demande de l’excuser et de la représenter.
C’est donc avec beaucoup de plaisir que je vous souhaite la bienvenue dans l’Académie de Limoges en son nom personnel et en mon nom propre évidemment. Bienvenue à tous les congressistes venus de toute la France, merci d’être venus jusqu’à Limoges. Je suis moi-même venu jusqu’à Limoges et vous verrez c’est une ville absolument formidable et une académie extrêmement attirante. Il y a ici, dans l’Académie de Limoges, une centaine de professeurs documentalistes et je pense qu’il fait bon vivre professionnellement dans cette académie.
Vous avez un très beau congrès qui s’annonce avec trois jours de débats entre vous, vous-mêmes professeurs documentalistes mais aussi des formateurs de l’ESPE, des universitaires, des enseignants et des chercheurs en sciences de l’information et de la communication. Vous êtes sur une logique de professionnalité, de densité scientifique et c’est très important pour vous d’avoir ces moments de travail entre vous sur ces thématiques qui vous tiennent à cœur et qui nous tiennent aussi à cœur. Vous êtes dans une académie qui est petite, petite par la taille, 1% du monde éducatif. Pour autant, vous savez en tant que professionnels, que petite ou grande académie, les sujets sont toujours les mêmes : la réussite de tous les élèves dans une école que nous voulons tous la plus juste possible et la plus républicaine possible.
Nous devons à nos élèves justice scolaire quelle que soit leur situation personnelle, leur appartenance à des catégories socioprofessionnelles ; à des élèves plus ou moins en situation de difficulté, qui ont une appétence plus ou moins forte pour l’école. L’objectif que nous avons en commun est que tous ceux-là aillent jusqu’au bout de leurs aspirations, de leurs choix, de leurs possibilités : c’est là notre grand défi. Je sais que vous êtes totalement partie prenante sur ces questions-là. Pour une académie comme Limoges, une taille petite constitue sans doute un atout puisque l’on peut travailler peut-être davantage à la proximité, toucher immédiatement aux éléments plus qualitatifs, favoriser le travail en équipe des membres de la communauté éducative à laquelle vous appartenez de plain-pied. Les professeurs documentalistes, c’est une vieille histoire entre vous et moi si j’ose dire puisque vous savez sans doute que j’ai été directeur des personnels enseignants puis directeur des ressources humaines. Nous avons beaucoup travaillé ensemble sur vos différents statuts et autres évolutions de carrière. En écoutant votre président et en lisant plus attentivement vos revendications, je retrouve un certain nombre de choses à vrai dire assez anciennes sur lesquelles on n’a pas beaucoup progressé...il faut bien l’admettre ! Je ne dis pas qu’on n’a pas progressé du tout mais on n’a pas suffisamment progressé ! Je reconnais des demandes à bien des égards légitimes qui n’ont pas pu encore être complètement satisfaites. Mais je ne doute pas qu’elles le seront un jour et qu’on avance plutôt dans la bonne direction. En tout cas, je le souhaite et j’ai bien compris quelles étaient vos demandes.
Tout le monde sait, quand on se rend dans les établissements scolaires, et j’y suis allé de nombreuses fois à Versailles et ici, qu’un Centre de Documentation et d’Information qui fonctionne bien, qui a les moyens de bien fonctionner est absolument essentiel. Et je remercie par avance le Président Vandenbroucke de ce qu’il a fait pour Limoges et pour l’Académie de Limoges et qu’il continuera à faire par la suite pour mieux encore équiper les lycées. C’est un des cœurs battants de l’établissement scolaire parce que c’est un point de rassemblement pour les professeurs, vous êtes au centre de la ressource pédagogique ; c’est un point de rassemblement pour les élèves, à la fois un havre de paix et un havre d’information et d’ouverture sur le monde, que les élèves trouvent dans chaque discipline, mais dans un lieu particulier avec des professeurs documentalistes qui sont à l’interface de beaucoup de choses, du monde extérieur et de l’établissement, des disciplines. On sait bien que vous jouez un rôle essentiel et il faudra le jouer encore plus : j’espère que pour la dimension EMI, ce sera bien vous qui serez au centre des dispositifs, peut-être pas seuls mais il faut que vous le soyez.
S’agissant de cette histoire d’Education aux Médias et d’accès à l’Information, votre rôle est absolument déterminant, dans un monde où l’information va dans tous les sens et où on raconte à bien des égards pas mal d’inepties. Il est important que nos élèves puissent avec vous, avec les professeurs, avec les équipes enseignantes, pouvoir discriminer dans cette masse de choses.
Quand on parle d’un certain nombre de notions, les races ou autres, on doit pouvoir travailler sur des choses un peu solides, sur lesquelles on puisse demander aux élèves de réfléchir et de comprendre où sont les vrais enjeux, de discriminer dans cette masse d’informations qui viennent des médias, d’apprendre à maîtriser à la fois les médias, l’image et de comprendre ce qui se passe.
C’est important. Vous devez jouer un rôle aussi très important dans la façon dont les élèves voient les nouveaux médias tels que Facebook. Vous avez ici un rôle d’explicitation pour éviter qu’ils soient eux-mêmes mis en situation un peu compliquée. Vous êtes au centre de cette Education aux médias qui est absolument essentielle aujourd’hui.
Dans la réforme des collèges, dans laquelle vous aurez aussi un rôle important à jouer, il s’agit bien de conforter les compétences et les connaissances que les élèves doivent acquérir dans les différentes disciplines. Vous savez, étant très ancrés dans la pédagogie du projet, sur l’initiative donnée aux élèves, qu’on peut tout à fait et on doit renforcer les compétences dans ces disciplines à partir de projets qui sont interdisciplinaires, qu’en travaillant bien les points d’adhérence entre les disciplines on arrive à renforcer cette formation interdisciplinaire. Il faut bien que vous ayez en tête, que les parents aient en tête, qu’il ne s’agit pas dans la réforme du collège de substituer à des disciplines, des vraies, des belles, des grandes, des historiques, celles qui font la consistance de notre enseignement, des disciplines venues d’ailleurs qui s’appelleraient "développement durable". Le développement durable n’est pas une discipline, c’est une manière à travers le pôle développement durable de travailler sur les disciplines. Cela vous le savez, il faudra que l’on puisse l’expliquer de ci de là : sur la réforme des collèges, vous avez un rôle extrêmement important à jouer.
Vous avez un rôle aussi déterminant à jouer sur le numérique. Je sais, pour l’avoir vu de près dans certains établissements que, s’agissant de l’accès au numérique, de la possibilité pour les professeurs de faire des classes inversées, de pouvoir mobiliser des ressources, vous êtes d’une préciosité totale parce que vous avez ce recul et cette vue d’ensemble sur ces différentes thématiques. S’agissant des notions pédagogiques, vous êtes au centre des dispositifs qui vont évoluer, vous êtes professeurs, je sais que vous faites des cours qui sont des "cours de professeurs" mais qui ne sont pas reconnus comme vous le souhaiteriez. C’est un sujet qu’il faudra retravailler.
Soyez sûrs en tout cas que je suis avec vous sur ces questions-là et que je ne manquerai pas de suivre attentivement ce que vous direz dans ce congrès pour pouvoir le redire à la Ministre. Votre thème c’est "approches didactiques et démarches pédagogiques pour développer la culture de l’information auprès des élèves" : vous êtes bien directement auprès des élèves. Ce qu’il faut bien dire et redire c’est la densité forte de votre professionnalité et que ce congrès est de nature à renforcer ces questions que vous allez traiter qui sont largement transversales : vous allez traiter des logiques curriculaires, du contenu du socle commun, des méthodes d’apprentissage, d’évaluation, vous êtes partie prenantes de toutes les dimensions du système éducatif, de tout ce que l’on fait dans les classes et dans les établissements scolaires.
Je pense que ce congrès sera pour vous l’occasion de progresser ensemble dans ces différents domaines de réflexion pédagogique, entre pédagogues, car vous êtes des pédagogues, avec des chercheurs, il est très important que la dimension recherche soit présente dans vos secteurs parce qu’elle peut donner en matière d’information, en matière de connaissance, de documentation, des apports très importants.
Pour terminer je voudrais à nouveau vous remercier du travail que vous faites dans nos
établissements scolaires, je vais au-delà de ce qui se fait à Limoges, je peux inclure Versailles et puis le reste des académies, je sais que vous êtes très attentifs à toutes ces questions-là. Je sais qu’on ne vous voit peut-être pas suffisamment tels que vous êtes dans les densités de vos métiers quand on prend un peu de recul. Quand on est dans la réalité des établissements scolaires, je crois que votre rôle est reconnu par les chefs d’établissement, par les autres professeurs, par la communauté éducative. Tout cela mérite, encore une fois, d’être un peu mieux reconnu par ailleurs. Vous faites aussi la démonstration, à travers ce congrès, d’une forme d’auto-formation et votre volonté de progresser dans votre pratique professionnelle, et cela au bénéfice des collégiens et des lycéens, est clairement affirmé par les objectifs de votre congrès.
Je vous souhaite un bon congrès pendant trois jours qui vont être denses, vous n’allez pas vous ennuyer ! Merci à vous et je vous souhaite un fructueux travail dans cette ambiance qui m’a l’air professionnelle mais conviviale et c’est cela l’important. Merci à vous.
Mesdames, Messieurs, Bonjour.
C’est au nom d’Hélène Pauliat, présidente de l’Université de Limoges, que je vous souhaite la bienvenue dans les murs de la faculté de Droit et de Sciences économiques, et donc de l’Université de Limoges.
A la lecture de la présentation et du programme de ce congrès, il ressort que les
enseignants documentalistes sont, me semble-t-il, plus que jamais au carrefour de quelques-uns des enjeux majeurs actuels de l’enseignement. L’installation du numérique au sein de l’École, prise dans un sens large, l’apparition de nouvelles réalités documentaires, l’affirmation, désormais, je crois, très largement acquise du rôle pédagogique du professeur documentaliste, sont autant d’éléments qui doivent aider à renouveler la réflexion sur la relation au savoir, sur les nouvelles formes d’appariement entre l’enseignement et l’apprentissage. Et cela apparaît clairement dans le titre de votre congrès.
Je pense que le nœud névralgique, il est sans doute ici, sur les nouvelles formes de relation au savoir, sur la place et le rôle de l’Ecole, aussi, dans cette construction du savoir par nos élèves et par nos étudiants.
Je ne vais pas être très long, parce que je sens, et c’est bien légitime, que vous avez hâte d’en venir au fait, ce qui est bien normal. Je vous souhaite donc à toutes et à tous un très bon congrès, des échanges fructueux, dont les conclusions, j’en suis sûr, sauront avoir des retombées majeures sur les pratiques pédagogiques, parce que c’est là, finalement, le nœud de tout. Et la réflexion c’est bien, mais il faut que cela redescende sur le terrain, que cela percole, comme on dit aujourd’hui, dans les pratiques pédagogiques de tout le monde.
Merci à vous et bon séjour à Limoges.